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21 - Côte-d'Or

La Côte-d'Or, un département bien à part.

Si le département 21 tire son nom de la couleur de ses blés murs c'est que le dynamisme de son agriculture, à forte valeur ajoutée, est toujours d'actualité.

Son tissu industriel est aussi très développé, il est à l'image de celui de la région Bourgogne-Franche-Comté, pépinière d'inventeurs, de chercheurs et de techniciens. Curieusement son secteur tertiaire marchand et non-marchand peine à se développer, sans doute à cause d'une démographie particulière.

Le tertiaire est au point mort

De toute la France, et depuis l'an 2000, c'est la région la Bourgogne-Franche-Comté où l'emploi tertiaire a réalisé le moins de progrès. Il faut dire que Dijon, capitale le la Côte-d'Or, pâtit de la proximité de de trois métropoles très attractives: Paris, Lyon et Strasbourg.

De plus la démographie locale est peu dynamique, le commerce, les transports et les services divers ne représentent que 38,8% des activités économiques. Par comparaison, l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale procurent près de 33% des emplois locaux.

Les autres secteurs sont dynamiques

L’industrie contribue à la valeur ajoutée à hauteur de 18,5%, soit 4 points de plus que la moyenne, même si depuis 2007 elle a perdu plus de 37.000 emplois. Elle compte pour environ 13,4% de l'activité économique en Côte-d’Or.

Ce sont surtout quatre secteurs particuliers qui concentrent près de 60 % des emplois industriels. La métallurgie et la fabrication de produits métalliques représentent 19% d'entre eux, la fabrication de matériel de transport compte pour 15%, l'agroalimentaire pour 14 % et la fabrication de produits en caoutchouc les 10% restants. Malgré une remontée du nombre d'ouvertures de chantiers, le BTP reste un secteur somnolent.

Terre et matière grise font la croissance

Quatre grandes orientations agricoles dominent le département comme la région. Ce sont l’élevage bovin laitier (14 AOP/AOC pour les fromages), l’élevage allaitant, les grandes cultures vivrières et la viticulture. Bourgogne et Franche-Comté sont réputées pour leurs cépages qui ont obtenus 107 AOC. La taille des surfaces cultivées augmente d'ailleurs régulièrement.

La Côte-d'Or voit aussi son économie fleurir grâce à son fort potentiel intellectuel. Dans toute la région 1,29 milliard d’euros, 1,8 % du PIB régional, ont été investis dans la recherche et le développement. Environ 22% de cet investissement a été consenti à Dijon. Il est dévolu à 5 pôles de compétitivité (Microtechniques, Nucléaire, Plasturgie, Véhicule du futur, Vitagora) qui regroupent plus de 12.000 chercheurs, ingénieurs et techniciens.